Le paysage immobilier belge évolue à grande vitesse. Les besoins changent, les profils d’habitants aussi. Résultat : de nouveaux formats d’investissement apparaissent. Certains étaient confidentiels, ils deviennent aujourd’hui incontournables. Août, c’est le bon moment pour les repérer. Moins de bruit médiatique, plus de temps pour réfléchir et anticiper.
Voici un panorama clair et concret des tendances qui montent. Et surtout, de quoi inspirer les investisseurs avisés.
Le coliving, c’est la colocation 2.0. Des chambres meublées, des espaces partagés (salon, cuisine, parfois coworking), et une ambiance conviviale. Ce modèle attire les jeunes actifs, les étudiants internationaux et les freelances en mobilité.
Côté investisseur, c’est une bonne stratégie pour augmenter la rentabilité par m². On loue plusieurs chambres, à des loyers plus élevés que pour un seul locataire. Et la demande est forte dans les villes universitaires et les quartiers dynamiques.
💡 Astuce : visez les quartiers proches des transports et des hubs de coworking. Pensez à déléguer la gestion à une boîte spécialisée pour éviter les soucis au quotidien.
💡 Exemple : à Ixelles, une maison transformée en coliving affiche 5 chambres louées à 750 €/mois chacune, avec services partagés. Soit bien plus qu’une location classique.
Longtemps, on construisait pour vendre. Aujourd’hui, certains projets sont pensés dès le départ pour la location longue durée. C’est ça, le “build-to-rent”! Des immeubles bien optimisés, pensés pour simplifier la vie du locataire… et de l’investisseur.
En Belgique, ce modèle séduit les promoteurs et les foncières. On le voit à Bruxelles, Anvers, Louvain-la-Neuve. Le rendement est stable, la vacance faible, la gestion centralisée.
💡 Astuce : regardez les projets neufs intégrés à des écoquartiers. Ils ont souvent une valeur ajoutée sur le long terme (mobilité douce, performance énergétique…).
💡 Exemple : à Anvers, un programme en build-to-rent propose des loyers packagés avec services (wifi, ménage, salle de sport). Le taux d’occupation est proche de 100 %.
La population belge vieillit. Mais les retraités d’aujourd’hui ne veulent pas de maisons de repos classiques. Ils cherchent du confort, de la sécurité, et surtout de la vie sociale.
Les nouvelles résidences seniors répondent à ça. Logements privatifs + services + espaces communs. Le tout, dans un cadre agréable. Un produit qui rassure les familles… et les investisseurs.
💡 Astuce : ciblez les communes bien desservies, avec commerces et médecins accessibles à pied. Et regardez la qualité des services proposés (restauration, animations, sécurité).
💡 Exemple : à Namur, une résidence senior privée propose des T2 avec balcons, jardin partagé, bibliothèque, yoga, cuisine commune. Les biens partent vite… et se revendent bien.
Un rez-de-chaussée commercial. Des logements au-dessus. Et parfois un étage dédié au coworking. C’est le principe du bien mixte. Ce type de bien attire les investisseurs qui veulent diversifier leurs sources de revenu.
On le retrouve dans les centres-villes, mais aussi dans des petites communes bien connectées. En période d’incertitude, ces formats sont plus résilients.
💡 Astuce : vérifiez bien la réglementation urbanistique. Et soyez sélectif dans le choix des commerces (artisanat, restauration locale = valeur ajoutée).
💡 Exemple : à Liège, un ancien immeuble a été réhabilité avec un café en bas, des logements en haut. L’animation du lieu booste l’attractivité… et les loyers.
En 2025, investir dans l’immobilier en Belgique demande d’élargir sa vision. Le simple appartement à louer n’est plus l’unique modèle rentable. Coliving, build-to-rent, résidences seniors, biens mixtes… ces tendances sont déjà là. Et elles vont continuer à prendre de l’ampleur.
C’est donc le bon moment pour s’informer, faire de la veille et poser les bases de ses projets pour la rentrée. Car ceux qui anticipent aujourd’hui seront les mieux positionnés demain.
💡 Dernier conseil : gardez un œil sur les aides publiques (primes à la rénovation, incitants communaux) et sur les évolutions fiscales. Elles peuvent faire pencher la balance sur certains projets.
