En Belgique, l’immobilier reste une valeur refuge, même en période d’incertitude. Avec les taux d’intérêt toujours relativement attractifs (bien qu’en légère hausse par rapport à 2022–2023), beaucoup de ménages se tournent vers l’achat d’un bien supplémentaire. Objectif : en profiter personnellement, le louer une partie de l’année, ou le garder comme futur pied-à-terre pour la retraite.
Mais cet achat reste un investissement important, avec des implications fiscales, juridiques et pratiques non négligeables.
Acheter un bien en Belgique implique plusieurs frais :
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Les avantages d’acheter une résidence secondaire en Belgique
Acheter une résidence secondaire, c’est placer son argent dans la brique, un investissement tangible et relativement stable. En période d’incertitude économique, la pierre reste une valeur refuge. C’est aussi un bien que vous pouvez transmettre à vos proches, ce qui en fait un vrai levier patrimonial.
Si vous ne l’occupez pas toute l’année, vous pouvez la rentabiliser en la louant ponctuellement (via Airbnb ou autre) ou de manière plus stable. Cela permet de générer un complément de revenu, surtout dans les régions touristiques ou proches des grandes villes.
Vacances en famille, week-ends au vert, retraite au calme ou même télétravail dans un cadre agréable… une résidence secondaire, c’est aussi une qualité de vie. Plus besoin de chercher une location chaque été ou de subir les hausses de prix saisonnières.
Contrairement à la résidence principale, la résidence secondaire n’offre quasiment aucun avantage fiscal en Belgique. Elle est généralement soumise au précompte immobilier, et les revenus locatifs doivent être déclarés. Les frais ne sont pas toujours déductibles.
Un second bien, c’est aussi deux fois plus de charges : entretien régulier, éventuelles rénovations, gestion à distance, assurance, impôts locaux… Sans oublier les imprévus (toiture, humidité, panne de chaudière…). Ces coûts peuvent grignoter la rentabilité.
Si vous n’exploitez pas le bien en location ou si la région manque d’attrait touristique, le rendement réel peut vite s’effriter. Entre les frais fixes et la fiscalité, mieux vaut bien calculer avant d’acheter pour éviter les mauvaises surprises.
Avant tout achat, consulte le service urbanisme de la commune. Assure-toi que le bien est en règle : permis de bâtir, affectation du sol, conformité des annexes, absence d’infractions. Certaines vieilles maisons charmantes cachent des vices administratifs qui peuvent coûter cher ou limiter tes projets.
Tu veux louer ponctuellement ou à l’année ? Vérifie ce qui est autorisé dans la commune (certaines interdisent Airbnb ou imposent une autorisation préalable). Des villes comme Bruges ou Gand encadrent sévèrement la location touristique. Informe-toi aussi sur les déclarations obligatoires, les taxes locales et la réglementation spécifique par région.
Un petit chalet dans les Ardennes, c’est idyllique… mais accessible en hiver ? L’état de la voirie, l’éclairage, les services de proximité ou les risques d’enclavement en cas de neige sont à anticiper. Même chose pour les maisons proches de zones inondables ou mal desservies hors saison.
Le charme de l’ancien peut séduire, mais attention au budget travaux. Isolation, chauffage, mise aux normes électriques, toiture… Demande plusieurs devis avant l’achat pour éviter les mauvaises surprises. Pense aussi à l’impact sur l’urbanisme : certaines rénovations nécessitent un permis.
Acheter une résidence secondaire en 2025 peut être une bonne idée si vous avez un projet clair (usage personnel et/ou location), un budget bien défini, et que vous vous êtes informé sur les implications fiscales. Pas question de foncer tête baissée, mais le moment peut être opportun.